Le projet repose sur le principe d’un « socle-parc suspendu » sur lequel viennent se « plugger » 3 bâtiments. L’expression architecturale puise ses références dans l’adéquation entre forme et fonction. Ainsi, le socle, largement vitré, permettra de renforcer l’animation de l’espace public.
Les bureaux (Nord et Sud) sont composés avec une grande sagesse, afin d’éviter de « rentrer en conflit » avec le volume de l’hôtel ; les façades sont homogènes sur rue ainsi que sur l’intérieur de la parcelle afin d’éviter le syndrome du « décor sur rue ».
Le volume « Hôtel » reçoit quant à lui un traitement particulier ; en effet, sa situation en proue du projet, appelle une architecture plus « emphatique ». Le bâtiment est enveloppé d’un voile métallique plissé et diaphane. Répondant au double objectif de marqueur urbain et d’appel commercial, le bâtiment ainsi conçu, s’inscrit dans une certaine « continuité d’audace » avec le palais des sports, plus à l’Ouest. L’entrée de la ville se trouve ainsi totalement valorisée et réinventée.